Les jours Fériés officiels

Selon le Code du Travail, les jours fériés communs à tous les citoyens français sont les suivants :

Selon l’article L3133-1 du Code du Travail, ces fêtes légales sont désignées comme jours fériés chômés ou travaillés, à l’exception du 1er mai qui lui est obligatoirement chômé et payé.

Jours fériés légaux supplémentaires applicables aux départements d’outre-mer

En Martinique, Guadeloupe et Guyane, s’ajoute le jour de la commémoration de l’abolition de l’esclavage, qui constitue un jour férié instauré par la Loi n° 83-550 du 30 juin 1983, dont la date est fixée à l’article L3422-2 du Code du Travail, le :

  • vendredi 22 mai, en Martinique
  • mercredi 27 mai, en Guadeloupe
  • mercredi 10 juin, en Guyane

Bien que son chômage ne soit pas légalement obligatoire à l’instar du 1er mai, cette journée, est par usage, chômée dans la quasi-totalité des entreprises du privé.

Jours gras (usages en entreprise)

De même, il est de coutume en Martinique, Guadeloupe et Guyane de chômer les lundi, mardi gras, mercredi des cendres.

En réalité :

  • ces 3 jours ne sont pas officiellement reconnus comme des jours fériés légaux ;
  • le chômage de ces jours gras est d’usage dans les entreprises ;
  • certains employeurs demandent à ce que leurs salariés prennent des RTT ou congés durant cette période ;

Pont (usage dans l’entreprise)

L’employeur peut également accorder un pont aux salariés en particulier entre un ou deux jours de repos hebdomadaire et un jour férié. Les heures perdues du fait du pont peuvent être récupérées, les salariés étant amenés à effectuer un autre jour les heures de travail perdues.

Pour aller plus loin

  • Le jour férié n’est pas obligatoirement chômé (non-travaillé payé) ;
  • Certains secteurs, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent pas interrompre leur activité. Les jours fériés sont travaillés (hôtellerie-restauration, boulangerie-pâtisserie, transport urbain, transport aérien…) ;
  • Chômer des jours fériés, peut être prévu par accord d’entreprise, par la convention collective ou par décision unilatérale de l’employeur ;
  • Lorsque le jour férié est chômé dans l’entreprise, il est payé.

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